Description
La russophobie bat son plein. Le moujik n’est pas loin d’être affublé d’un couteau entre les dents. L’Occident souffre d’hallucination collective. Il faut parler ici de folie plutôt que de phobie. »
L’Occidentocentrisme fait des ravages. Le prosélytisme n’est limité que par les impératifs géopolitiques ou une trop grande incompréhension. Cet abécédaire, parcourant certains clichés sur la Russie, au-delà du triptyque ours-balalaïka-vodka, veut apporter quelques éclaircissements sur ce pays, mais aussi sur les motivations de l’Occident – foncièrement politiques. Car la folie n’est que de surface.
F – FROID
Et quiconque a déjà mis les pieds dans le pays sait, certes une fois passé la douane, comme ses habitants se décongèlent rapidement. Ce que l’on peut appeler le raffinement de l’Européen moyen relève pour eux d’une réserve et d’une convenance souvent pesantes. On fait difficilement plus bouillonnant qu’un Russe happé par la conversation. Et, pour tout dire, eux-mêmes n’aiment pas le froid. Dans un de ces traits d’esprit dont il est coutumier, Poutine répondait un jour à un journaliste qui lui demandait ce qu’il pensait du réchauffement climatique : « Des palmiers à Moscou ? Je ne suis pas contre ».G – GOUVERNANCE
Je ne saurais précisément dire pourquoi ils ont jusqu’à maintenant plus ou moins résisté à la grande marche ivre de la globalisation – même si cet ouvrage prétend donner des clefs pour tenter d’y voir un peu plus clair. En revanche, j’ai entendu quelque part que la terre russe pouvait bien disparaître, tant qu’il y aurait un Russe sur la planète, la Russie continuerait d’exister… »